Forbes Middle East : Une start-up tunisienne dans le top 50
Dans le dernier numéro « Forbes Middle East », un classement des 50 start-up ayant levé le plus de fonds au cours de l’année 2022, la start-up tunisienne « Expensya » a été classée au 30e rang. Cette dernière a pu lever un total de 25,6 millions de dollars, dont 20 millions en 2021. La « Fintech » franco-tunisienne est la seule start-up tunisienne figurant dans le classement de « Forbes Middle East ». Malgré le ralentissement économique mondial, les start-up de la région Mena ont continué à attirer des financements importants en 2022, avec un total de 3,2 milliards de dollars levés par les 50 start-up les plus financées, contre 3 milliards de dollars en 2021. Les « Fintech » règnent cette année, avec 21 entreprises attirant 1,3 milliard de dollars de financement total, suivies de 10 acteurs du commerce électronique avec 576,7 millions de dollars, quatre start-up de livraison et de mobilité avec 299,6 millions de dollars et 3 entreprises de logistique avec 292 millions de dollars. Les Emirats Arabes Unis sont le pays le plus représenté, avec 18 start-up qui lèvent 964 millions de dollars de financement total. L’Arabie saoudite suit avec 12 start-up qui lèvent 946,7 millions de dollars, et l’Egypte avec 11 start-up qui lèvent 508,5 millions de dollars.
INS-Commerce extérieur : Hausse des exportations et des importations
Entre janvier et novembre de l’année en cours, les exportations et les importations ont respectivement augmenté de 24% et 33%. Selon les derniers chiffres annoncés par l’Institut national de la statistique, les exportations ont progressé de 24%, contre 20,4% durant la même période une année auparavant. Elles ont atteint le niveau de 52.164,7 MD contre 42.069,6 MD en 2021. De leur côté, les importations ont progressé plus rapidement pour atteindre la valeur de 75.445,8 MD contre 56.723,4 MD durant la même période de l’année 2021. Même avec cette hausse des exportations et des importations, le solde commercial reste négatif et s’établit à -23.281,1 MD contre -14.653,8 MD durant les onze mois de l’année 2021. Selon les chiffres avancés par l’INS, le taux de couverture a perdu 5,1 points par rapport à 2021 pour s’établir à 69,1 %. Toujours selon la même source, la hausse des exportations concerne plusieurs secteurs, à savoir le secteur de l’énergie (+59,1%), des mines, du phosphate et de ses dérivés (+50,4%), des industries agroalimentaires (+35,3%), du textile, habillement et cuir (+21,4%) et des industries mécaniques et électriques (+14,6%). L’augmentation des importations revient aux produits énergétiques (+87), aux matières premières et semi-produits (+35,8%), aux biens d’équipement (+12,5%) et aux biens de consommation (+14%).
En ce qui concerne la répartition géographique des exportations tunisiennes vers l’Union européenne, elles ont augmenté de +19%. Vers les pays arabes, les exportations ont augmenté avec l’Algérie (49,8%) et avec la Libye (39,6%). Les importations depuis l’Union européenne ont enregistré une hausse de 22,3%. Les importations ont augmenté de 16,6% depuis la France, de 44,2% depuis l’Italie et de 8% depuis l’Allemagne.
Selon Hassen Zargouni : «Les prix ont augmenté de 10% depuis le début de l’année… »
Intervenant sur les ondes d’une radio privée, Hassen Zargouni, président de Sigma Conseil, a annoncé que les prix ont augmenté de 10% depuis le début de l’année. Il a aussi déclaré que la baisse des bénéficiaires des subventions serait en train de s’élargir. Il a également fait savoir que seulement 12% de la subvention profite à la classe faible et vulnérable. D’après lui, la levée des compensations de l’Etat sur certains produits est devenue nécessaire parce que l’Etat emprunte encore et toujours de l’argent pour faire face à ces dépenses, alors que la plupart des groupes concernés n’en bénéficient pas. Pour Zargouni, «la classe moyenne en Tunisie représente 65% et les familles, dont le revenu est inférieur à mille dinars, ont besoin d’une aide directe».